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Divorce et assurance-vie


Divorce et assurance-vie : ce qu’il faut savoir à Pontoise

L’assurance vie s’est imposée comme un placement financier incontournable en France, représentant selon l’INSEE en 2024 près de 35 % du patrimoine financier des ménages. Très prisée pour sa fiscalité avantageuse et sa souplesse de gestion, elle soulève néanmoins de nombreuses interrogations lors d’une procédure de divorce, notamment sur la propriété du contrat, le partage du capital, ou encore la modification de la clause bénéficiaire.

Chez VENTURA Avocats, cabinet situé au 6 Avenue de Maison Rouge, 95300 Pontoise, nous accompagnons nos clients dans la compréhension de ces enjeux complexes et vous aidons à protéger vos intérêts patrimoniaux pendant une séparation.

📞 Contactez-nous au 06 09 60 37 98 pour une première consultation personnalisée à Pontoise.


Le contrat d’assurance-vie est-il un bien commun ou un bien propre ?

Lorsqu’un époux souscrit un contrat d’assurance-vie pendant le mariage, la question centrale est de savoir si ce contrat doit être considéré comme un bien commun ou un bien propre, notamment dans le cadre d’un régime matrimonial de communauté légale, ce qui est le cas par défaut pour les couples mariés sans contrat de mariage.

📌 Le régime de la communauté légale

Conformément à l’article 1401 du Code civil, la communauté comprend les biens acquis ensemble ou séparément pendant le mariage, à partir des revenus ou économies réalisés durant l’union. Cela inclut aussi les contrats d’assurance-vie, sauf exceptions.

La jurisprudence Praslicka (Cass. civ. 1ère, 31 mars 1992 et 19 avril 2005) a confirmé que la valeur de rachat des contrats souscrits avec des fonds communs devait être incluse à l’actif de la communauté, tant que le contrat n’a pas été dénoué avant le divorce.

À retenir : un contrat d’assurance-vie alimenté avec des gains communs est considéré comme un actif de la communauté. À la dissolution du régime matrimonial, cette valeur est partagée entre les deux époux, même si un seul est souscripteur.


Cas particuliers : ouverture avant le mariage ou après la séparation

  • Un contrat ouvert avant le mariage est un bien propre, sauf s’il est abondé ensuite avec des fonds communs. Il convient alors de tracer clairement les apports pour éviter toute confusion.
  • Un contrat ouvert après la date des effets du divorce, même avec des fonds communs, n’est pas considéré comme un bien commun (Cass. civ. 1ère, 6 mars 2024, nº 22-15.411), mais l’époux souscripteur devra compenser l’autre au moment du partage.

Comment conserver un contrat d’assurance-vie en bien propre ?

Il est tout à fait possible de préserver le caractère personnel d’un contrat d’assurance-vie sous certaines conditions :

🔍 1. Pour les époux sous régime de séparation de biens

Aucune difficulté : les contrats sont réputés personnels à chaque époux. Le capital ne sera donc pas partagé au moment du divorce.

🔍 2. Pour les époux en communauté

Il faut démontrer que les sommes investies proviennent de fonds propres (donation, succession, vente de bien propre, etc.) :

  • Rédiger une clause de remploi ou d’emploi lors du versement ;
  • Informer l’assureur de l’origine des fonds ;
  • Conserver les justificatifs de provenance (actes notariés, relevés bancaires, attestations, etc.).

Le cabinet VENTURA Avocats à Pontoise peut vous accompagner dans cette rédaction et dans la stratégie patrimoniale globale afin de protéger vos intérêts en cas de séparation.


Modifier la clause bénéficiaire de l’assurance-vie après un divorce

La clause bénéficiaire est souvent source de litiges post-divorce, notamment lorsque le conjoint est désigné nominativement.

✅ Deux cas à distinguer :

  1. Clause acceptée : si le bénéficiaire a accepté la clause, elle devient irrévocable, sauf accord du bénéficiaire.
  2. Clause non acceptée : elle peut être modifiée unilatéralement par le souscripteur, sans autorisation préalable.

⚠️ Pour éviter que votre ex-conjoint reste bénéficiaire malgré le divorce, il est conseillé de ne pas le désigner par son nom, mais de choisir une formulation comme « mon conjoint ». En cas de divorce, cette formulation devient caduque.


Conséquences patrimoniales et fiscales en cas de divorce

Outre les aspects civils, les impacts fiscaux sont à prendre en compte :

  • La valeur de rachat du contrat peut générer des droits lors du partage de la communauté ;
  • Les sommes perçues par un ex-conjoint bénéficiaire peuvent être considérées comme des donations déguisées ou être remises en cause.

Il est donc primordial de solliciter un avocat expérimenté en droit de la famille et droit patrimonial pour anticiper et sécuriser votre situation.


Pourquoi faire appel à un avocat à Pontoise dans le cadre d’un divorce avec contrat d’assurance-vie ?

Le cabinet VENTURA Avocats, situé au cœur de Pontoise, accompagne ses clients dans toutes les problématiques liées aux conséquences patrimoniales du divorce, y compris la gestion et la liquidation des contrats d’assurance-vie.

Nos domaines d’expertise :

  • Droit patrimonial de la famille ;
  • Divorce amiable ou contentieux ;
  • Liquidation du régime matrimonial ;
  • Analyse des contrats d’assurance-vie ;
  • Gestion des clauses bénéficiaires ;
  • Protection des héritiers et enfants.

🔎 Exemple concret : Monsieur D. à Pontoise

Monsieur D., domicilié à Pontoise, avait souscrit en 2012 une assurance-vie avec des fonds issus d’une donation de ses parents. Il divorce en 2025. Grâce à la rédaction d’une clause de remploi et aux conseils du cabinet VENTURA Avocats, il a pu conserver intégralement le contrat comme bien propre, évitant ainsi que sa conjointe n’en réclame une quote-part.


📞 Contactez votre avocat en droit de la famille à Pontoise

Chaque situation étant unique, il est fortement recommandé de faire appel à un avocat spécialisé pour évaluer précisément vos droits et protéger vos intérêts.

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